Dégradation de ma permanence de campagne

24 janvier 2020

La permanence électorale de ma campagne des élections municipales a été l’objet de dégradations importantes, ce vendredi après-midi, commises par plusieurs dizaines d’individus en marge de la manifestation contre la réforme des retraites : tags proférant des insultes, fumigènes qui ont pour partie détruit une boîte aux lettres, autocollants apposés en nombre sur la façade…

Les personnes présentes à l’intérieur de la permanence ont dû baisser les rideaux et s’enfermer à l’intérieur du local, de crainte d’être directement menacées dans leur intégrité physique.

La vitrine de ce local avait déjà été couverte de messages injurieux, le 4 janvier dernier, et j’avais bien entendu déposé plainte pour ces actes délictueux, comme je le ferai à nouveau à la suite de ceux perpétrés ce jour.

Après les dégradations commises à l’encontre d’une autre permanence électorale hier (et que j’ai aussitôt dénoncées), je condamne avec la plus grande fermeté ces nouvelles exactions, dont je souhaite que les auteurs soient rapidement identifiés, poursuivis et condamnés.

Ces comportements agressifs jusqu’à en devenir violents, injurieux jusqu’à déverser des messages de haine soulèvent en moi bien plus que de la réprobation : un sentiment de nausée et de honte.

En agissant de la sorte, ces individus se muent en véritables « délinquants de la démocratie ». Ils déshonorent la République et n’ont évidemment pas leur place dans un débat public que j’ai toujours souhaité serein et apaisé.

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